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Les grands savants méconnus de l’âge d’or du monde musulman

Conférence du 7 novembre 2022, du professeur Michel Pujol


Le professeur Michel Pujol a présenté une étude très documentée sur les auteurs et les pratiques scientifiques du monde musulman du VIIIe au XIIIe siècle.

Il a passé en revue les différentes disciplines :


- L’architecture : C’est la période de construction des mosquées de Cordoue et de Kairouan, de l’Alhambra.


- Les mathématiques : Al-Khwârizmî à Bagdad inventa les chiffres « arabes », l’algèbre ; c’est de son nom que découle le terme d’algorithme.


- L’astronomie : Al-Battani en Irak définit les éclipses de soleil, le zénith, l’obliquité de la terre, la précession des équinoxes… Al Soufi, en Perse, les étoiles fixes, la galaxie d’Andromède...


- L’optique : Alhazen découvrit un cratère sur la lune, parla le premier de l’attraction des masses, neuf siècles avant Newton et il s’essaya à la chirurgie de la cataracte.


- La chimie et l’alchimie : Geber en Perse écrivit vingt-deux traités.


- En philosophie : Averroès, en Andalousie, très connu, commenta Aristote et Platon. Il devint Grand Cadi (juge suprême) avant de connaitre une fin de vie difficile.


- En mécanique : Al-Jazari développa la connaissance des procédés à l’origine de pompes, horloges, robots…


- En médecine enfin et en chirurgie : les pratiques et les progrès furent sans commune mesure avec ce qui existait à la même époque en Occident. Rhazès fut un grand enseignant ; Aboulcassis écrivit un « Livre de la pratique chirurgicale » en trente volumes et fut le lointain précurseur d’Ambroise Paré ; Avicenne, ouzbek, eut une grande influence en Europe et peut être considéré comme le père de la bactériologie ; Avenzoar, Ibn Al Nafis furent les précurseurs aussi de la médecine.


Deux grands pôles dominaient à cette époque la civilisation : Cordoue et Bagdad.

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